POPPY AJUDHA : 3.5.7 CHARGÉ D’ÉMOTION

Poppy Ajudha, 22 ans, Londres secteur sud. Amy Winehouse a mis du temps, mais c’est officiel : elle a choisi le corps dans lequel se réincarner. Poppy impressionne tout le monde et nous vivons les prémices de son succès : présentation.

La jeune Londonienne commence à écrire poésie et chansons très tôt mais pour les autres. À 13 ans, elle débute la guitare pour faciliter son processus de création et composer ses propres chansons. Par la suite, Amy s’empare de son corps pour ressortir quelques dingueries dans un corps sain. Plus sérieusement, selon moi, la passion maquille le travail donnant naissance au talent. Comme le dit si bien Jacques Brel : « avoir l’envie de réaliser un rêve, c’est le talent. Et tout le restant c’est de la sueur, c’est de la transpiration, c’est de la discipline ». De 12 à 20 ans, Poppy Ajudha a dû coûter cher en déodorant. Aujourd’hui, elle récolte son sceau de sueur pour nous arroser d’émotion sur chaque track. (Dirty)

Il lui fallait vivre. Vivre, pour créer et atteindre le but de chaque artiste : détacher ses sentiments et les poser sur le support choisi pour toucher son public. Chaque humain vie sans forcément décoder ses émotions mais Poppy Ajudha raconte les siennes et t’aide à comprendre les choses. Elle le démontre sur « David’s song » et en parle dans son interview pour Clash Music : 

« J’ai écrit cette chanson pour David Turay, un très bon ami et un saxophoniste de fou furieux. David a décédé fin novembre l’année dernière. Cette chanson c’est pour lui, pour moi et pour tous ceux qui ont perdu quelqu’un près d’eux. L’écriture de ce morceau c’était le seul chemin qui faisait sens, la seule façon de retranscrire ce que je resentais. Surtout je regrette qu’il ne puisse savoir combien nous nous sommes soucié de lui et combien je pense à lui à chaque fois que je chante sa chanson. »

En ce moment, il se passe quelque chose in UK. Comme partout d’ailleurs car la créativité n’a pas de frontière. Cependant, il est bon de savoir d’où vient la musique pour la comprendre. Aujourd’hui l’énergie, la patte british nous offre de nombreux talents. Merci à Amy de s’être installé dans ce beau corps que l’on nomme Poppy AjduhaLes Londoniennes répondent plus que jamais présente dans cet univers a la croisé du jazz, de la soul et du hip-hop. Une énième claque musicale qui remet les idées en place. Aujourd’hui elle n’a sorti que trois ou quatre morceaux, mais au moment où la première note de « Peace of Mind » m’a caressé les paraboles auditives, je n’ai pas hésité à parier sur son succès.D’autant plus après m’être penché sur la personne pour l’écriture de cet article. Chapeau l’artiste. 

 

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