Lacraps revient avec “Drill, Pt. 1”

Depuis Premier G paru en 2013, le rappeur montpelliérain Lacraps enchaine les projets dans différentes esthétiques et c’est toujours une réussite. Il a su s’imposer tant dans des sons trap que boom bap et la semaine dernière il est revenu avec un nouveau projet sur lequel on peut l’entendre sur une UK drill pure. C’est alors sans surprise que le projet s’appelle Drill, Pt. 1.

 

L’EP a été entièrement produit par Shino et la cover est une réalisation de Madern0. Lacraps a sorti trois clips avant de nous dévoiler son projet. Le premier, Frank Lucas, porte le nom du baron de la drogue d’Harlem notamment connu pour avoir inspiré le film American Gangster. Le morceau est introduit par une réplique du film de Ridely Scott. Le clip a été réalisé par Dylan Schaub et nous annonçait déjà un projet aux images chocs et aux punchlines tranchantes.

 

Le deuxième clip, sorti pour Drill, Pt. 1 est celui du titre Depuis la naissance qui est le premier du projet. La vidéo a également été réalisée par Dylan Schaub mais le visuel n’a rien à voir, il est sombre en noir et blanc mais promettait aussi un projet dur. C’est à la fin de cette vidéo que Lacraps annonçait la sortie du projet pour le 19 novembre et dévoilait la cover. 

 

Enfin, le troisième clip de l’EP, Penalty marquait la dernière ligne droite avant la sortie. Cette fois-ci la vidéo est une réalisation de Shayan Rézé, Sarah Zohra et Luckymind. On est directement plongé dans une ambiance étrange et sombre qui accompagne très bien le début du morceau : « Tout est noir, pas d’ambiance cosy connard ! ». 

 

Lorsque le projet est sorti, on n’a pas été déçus chez AP, le rappeur tient sa promesse d’un 7 titres honnête. On retrouve alors une réelle drill, tant dans les sonorités que dans les textes dans lesquels il raconte une réalité brutale. Il a invité trois rappeurs : Dezef, Cenza (membre de l’uZine) et Limsa D’Aulnay. 

 

Tout au long du projet, Lacraps nous dépeint sa vie et sa réalité, il nous explique le regard qu’il porte sur le monde et sur les gens qui l’entourent. Il y a une réelle cohérence dans les titres qui forment l’EP et l’Outro sonne comme une réelle conclusion dans laquelle il fait le point sur les thèmes qu’il aborde. « Sans la zic j’serai perdu dans les rapides, comme beaucoup j’ai pris cet art comme thérapie ». Comme il le dit il se sert de la musique comme exutoire et ça se ressent dans ce projet.

 

On vous laisse découvrir Drill Pt. 1, il est disponible sur toutes les plateformes !

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